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QUÉBEC – La question de l’accès aux terres agricoles s’est invitée à l’assemblée générale annuelle de la fédération régionale de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de la Capitale-Nationale–Côte-Nord, le 26 octobre.
Indigné par le comportement de gens bien nantis, qu’il a surnommé les gentlemen-farmers, qui achètent des terres agricoles « de dix à vingt hectares pour s’amuser à y faire pousser du gazon et à y construire de beaux châteaux », le producteur maraîcher Hubert Steben-Chabon a profité de la présence du président de l’UPA Marcel Groleau pour sortir son fiel. « Entre vous et moi, ce n’est pas à 30 ans que je vais acheter une terre qui vaut 5 M$ parce qu’il y a une piscine, un château et un terrain de tennis dessus. Moi, j’ai seulement besoin de terre pour faire pousser mes légumes », a-t-il lancé.
Marcel Groleau a répondu qu’il était en effet de plus en plus urgent de s’attaquer à ce phénomène qui a une incidence énorme sur la valeur des terres agricoles. « On se retrouve avec des prix qui n’ont plus rien à voir avec le domaine agricole », a-t-il soulevé avant de prendre exemple sur la Suisse, où une loi empêche d’acheter une terre agricole si l’objectif n’est pas de la cultiver. « C’est un dossier sur lequel il va falloir insister rapidement pour protéger nos terres », a ajouté M. Groleau.