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Deux cibles de la Politique bioalimentaire du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) ont déjà été atteintes avant la date butoir de 2025. De nouvelles cibles ont été fixées et les trois autres sont en bonne progression. Ces données ont été présentées lors de la rencontre annuelle des partenaires de la Politique bioalimentaire 2018-2025 – Alimenter notre monde.
La superficie de production biologique du Québec est passée de 49 000 à 98 000 hectares en 2019. Comme l’objectif de doubler la superficie a été atteint et qu’elle continue de croître, le gouvernement a établi de nouvelles cibles annuelles, soit l’atteinte de 114 000 hectares en 2021 et de 121 000 hectares en 2022. Le ministère travaillera aussi à déterminer une nouvelle cible pour 2025.
Dans sa politique, Québec visait à augmenter la part des volumes de produits aquatiques québécois écocertifiés de 52 % à 70 %. Après avoir stagné jusqu’en 2019, le pourcentage a fait un bond en 2020, atteignant 75 %. Le gouvernement souhaite maintenant poursuivre les efforts pour maintenir et prolonger les certifications.
Deux objectifs maintenant définis
Le MAPAQ a également précisé deux cibles qui ne l’étaient pas encore. Il souhaite augmenter le nombre d’entreprises ayant implanté des pratiques d’affaires responsables, dans les sphères économique, environnementale, sociale et de gouvernance. Un sondage a été réalisé en 2019 auprès des entreprises agricoles afin de mesurer 25 pratiques. L’objectif est de hausser de 5 % le taux d’adoption moyen par rapport à la situation de 2019. D’autres sondages seront menés en 2022 et 2025.
La seconde cible déterminée est d’améliorer la valeur nutritive des aliments transformés de 5 % comparativement à 2019 pour atteindre 71 %. Les taux de sucre, de sodium, de gras saturés et de fibres sont pris en compte.
Des cibles en progression
Parmi les autres objectifs de la politique, Québec souhaite investir 15 G$ entre 2016 et 2025 dans les secteurs de l’agriculture, des pêches et de la transformation alimentaire. Depuis 2017, le gouvernement dépasse la cible fixée annuellement. En 2020, l’investissement se chiffrait à 7,6 G$, ce qui est au-delà des 6,8 G$ prévus.
La politique vise aussi à ajouter 10 G$ de contenu québécois dans les produits alimentaires achetés au Québec, soit de passer de 24 G$ en 2016 à 34 G$ en 2025. L’objectif progresse malgré un ralentissement en 2020. Daniel Bouchard, directeur de la planification, des politiques et des études économiques au MAPAQ, a expliqué que cette baisse était principalement attribuable à la fermeture des hôtels, des restaurants et des institutions durant la pandémie.
Québec veut aussi accroître de 6 G$ ses exportations bioalimentaires annuelles pour les faire passer de 8 à 14 G$ d’ici 2025. Les cibles projetées ne sont pas atteintes depuis 2018. En 2020, par exemple, les exportations ont représenté 9,8 G$, alors qu’une valeur de 10,3 G$ avait été estimée.
Un plan d’action à actualiser Plus de 900 personnes ont assisté virtuellement à chacune des deux matinées, les 20 et 21 mai. Ces rencontres entre divers acteurs du secteur agroalimentaire permettent entre autres au ministre d’actualiser le plan d’action. La version amendée sera déposée en juin sur le site Web Quebec.ca. « Ça nous donne des idées pour des gestes et des pistes à privilégier pour les mois et les années qui s’en viennent », soutient M. Lamontagne. |