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Devant le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, venu les rencontrer le 7 juin, des éleveurs ont pris le micro pour réclamer une aide financière qui pourrait éponger la dette ASRA qu’ils portent sur leurs épaules, et dont une grande partie a été causée par le rabais temporaire de 40 $ par porc qu’ils ont dû accorder à leurs acheteurs pendant la crise, ont-ils souligné.
Le ministre n’a toutefois rien annoncé de neuf pour les éleveurs de porcs, les référant plutôt au programme qui sera mis en place dans le cadre de la récente entente entre le gouvernement et l’Union des producteurs agricoles. Il s’est par ailleurs engagé à s’impliquer dans le plan de relance de l’industrie, notamment dans le chantier qui commencera en septembre pour la révision de l’ASRA, tel que le suggère la récente étude de Raymond Chabot Grant Thornton, qu’il avait lui-même commandée. « En prenant connaissance de l’étude, il y a des constats qui m’apparaissent incontournables pour la suite. […] Il faudra réfléchir à des changements qui vont permettre de soutenir équitablement tous les modèles d’affaires, a-t-il entre autres mentionné, mais une chose est certaine, c’est que ces programmes ne doivent pas compenser pour le manque de compétitivité structurelle ou de coordination de la filière. S’il fallait qu’on sorte de [la crise] et qu’on n’ait rien appris, on aurait raté une occasion exceptionnelle », a -t-il souligné.