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En dix ans, le nombre d’exploitations agricoles sur le territoire français a fondu de 26 % pour passer de 617 000 à 490 000, selon les résultats du dernier recensement de 2010.
Du nombre, 312 000 sont classées comme étant de moyennes et grandes entreprises, en baisse de 19 % depuis 2000.
Ce chiffre est dans la même mouvance que ce qui est observé dans le reste de l’Europe pour la dernière décennie. Le nombre d’exploitations a diminué de 29 % aux Pays-Bas, de 36 % en Allemagne et de 24 % en Italie.
Le ministère de l’Agriculture français rapporte également que le nombre de petites et moyennes exploitations a fortement diminué alors que celui des grandes s’est maintenu. Il existe par contre davantage de grandes exploitations, surtout celles spécialisées en céréales et oléoprotéagineux. La superficie agricole moyenne par exploitation a d’ailleurs gagné 13 hectares, pour atteindre 55 hectares.
Toujours selon le sondage, la diminution des exploitations est surtout marquée dans le cas des fermes se consacrant à l’élevage et à la polyculture-élevage.
Le nombre de chefs d’exploitation a suivi la même tangente négative, en chutant de 21 % en dix ans à 604 000. Les producteurs semblent par contre avoir décidé de s’associer dans les dernières années puisqu’il existe davantage d’exploitations en sociétés ou encore de conjoints exploitants. Ils étaient 37 500 l’an dernier contre 26 800 en 2000. Plus de femmes se trouvent aussi à la tête d’une ferme. Elles sont plus du quart à 27 %, une hausse de 3 %. Quant à la relève, elle est toujours présente, mais le service de statistiques français note que moins de salariés proviennent de la famille. Leur nombre a reculé de 6 % à 155 000.
Autre information, 18 % des exploitations, soit 90 500 d’entre elles, commercialisent en circuit court, en vente directe ou par un seul intermédiaire.