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QUÉBEC — « L’idée d’un tel suivi est intéressante », a-t-il déclaré lors de sa comparution devant les députés de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles (CAPERN). Il a ajouté que « la Financière pourrait apporter sa collaboration [pour le suivi des transactions] ».
Robert Keating a dit constater, par ailleurs, que l’agriculture québécoise est « très dynamique » et qu’elle bénéficie actuellement d’un contexte favorable. Il a d’ailleurs souligné que la société d’État a « très peu » utilisé les programmes de soutien pour venir en aide aux producteurs.
Concernant la relève agricole, le PDG a rappelé que les jeunes producteurs comptent pour la moitié des clients de la Financière. « On est prêts à les rencontrer et à prendre des risques pour les accompagner », a-t-il mentionné.
Il a été longuement questionné par le député péquiste de Berthier, André Villeneuve, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’agriculture. Ce dernier tentait de savoir si la FADQ aurait été impliquée dans un dossier de financement provenant d’une firme d’investissement, comme Pangea. À ces questions, il a répété que la Financière n’a jamais eu à analyser de demandes de financement et n’a jamais été sollicitée pour être partenaire dans un montage financier de l’une de ces firmes.
De son côté, Françoise David, députée de Québec solidaire, a demandé à M. Keating s’il considérait que la FADQ avait « un rôle à jouer » pour l’établissement de la relève agricole.