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Le gouvernement du Québec a l’intention de s’opposer à toute nouvelle concession sur la gestion de l’offre après celle qui vient d’être consentie à l’Union européenne (UE).
« C’est la première fois qu’il y avait une brèche dans la gestion de l’offre au Québec et c’est inacceptable », a déclaré le ministre de l’Agriculture, François Gendron, dans une allocution lors de l’ouverture de la Fromagerie Mont-Tremblant, le 21 octobre.
Même son de cloche au ministère des Finances du Québec, qui est responsable du commerce international pour le gouvernement.
« Le résultat des négociations de l’AECG [Accord économique et commercial global] ne se transpose d’aucune façon dans d’autres négociations qui impliqueraient le Québec. Le système de gestion de l’offre n’est aucunement remis en question et demeure non négociable », a répondu Mélanie Malenfant, attachée de presse du ministre Nicolas Marceau.
La question de la Terre demandait toutefois si Québec allait exiger d’Ottawa que la concession sur le fromage ne serve pas de précédent.
Rappelons que le gouvernement du Québec a tout de même appuyé l’accord de principe pour un libre-échange avec l’UE, même si un contingent tarifaire de fromage de 17 700 tonnes a été alloué à cette dernière.
Engagement « ferme » sur des compensations
Bien que le détail ne soit pas encore connu, le ministère des Finances du Québec a confirmé les points que doivent contenir les compensations au secteur du fromage qui seront offertes par Ottawa.
• Compenser d’éventuelles pertes de revenus attribuables à l’augmentation du contingent d’importation;
• Resserrer l’entrée des fromages hors contingent;
• Mettre en œuvre un contrôle frontalier plus serré, effectif à court terme;
• Mieux tenir compte de la part du secteur au Québec dans l’attribution des licences d’importation.
« Il faudra connaître tous les détails de cette compensation avant le vote du Québec sur l’accord final», a précisé Mélanie Malenfant.