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Le monde agricole y a-t-il perdu au change quand le gouvernement Charest a enterré la CAPA pour créer la CAPERN (Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles)?
« Je ne peux me prononcer à leur place, mais si je faisais partie du monde agricole, j’exigerais qu’on redonne vie à la CAPA (Commission de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation). Je dirais : redonnez-nous la place qu’on occupait il y a trois ans, lors du changement », analyse le député libéral Pierre Paradis.
Cette observation a de quoi étonner, étant donné qu’elle vient du président de la CAPERN. Il prévient qu’il n’est pas là pour tout bousculer, et s’il fait ces commentaires, c’est pour mettre en lumière une situation problématique pour l’agriculture et les producteurs agricoles.
Selon lui, le monde agricole a perdu de son pouvoir d’attraction au sein de la CAPERN, qui est devenue une commission multidossier. La Commission doit désormais composer avec un calendrier chargé qui l’amène à étudier de nombreux projets de loi touchant, comme son nom le dit, d’autres dossiers concernant l’énergie et les ressources naturelles. Ce qui laisse moins de temps aux députés qui y siègent pour s’attarder aux dossiers agricoles.
« Le virage qui s’est amorcé en changeant la CAPA pour la CAPERN a fait en sorte que cette commission est devenue une commission très occupée, sans doute la plus occupée de toutes les commissions. D’ailleurs, je crains fort qu’on ne puisse toucher à l’agriculture d’ici à la fin de la présente session parlementaire, faute de temps », constate Pierre Paradis.
Et les consultations sur le livre vert, qui ont été mises sur la glace en septembre 2011 pour permettre à la Commission de se pencher sur d’autres dossiers, ne reprendront qu’à la mi-janvier 2012, en dehors du calendrier régulier de la CAPERN.
Le débat est lancé…