Partira? Partira pas? Le ministre de l’Agriculture, François Gendron, réaffirme ne pas avoir l’intention de quitter l’agriculture.

« Je reste au Ministère, je veux rester au Ministère. Je vais rester », répète-t-il lors d’une entrevue bilan accordée à la Terre, en présence de son conseiller spécial, André Simard.

Et les rumeurs incessantes autour d’un hypothétique transfert aux Ressources naturelles? François Gendron, qui aura 69 ans en novembre prochain, préfère entendre les producteurs qui lui disent : « On veut que tu restes là. T’es crédible et sincère. »

Mais il convient que ce n’est pas lui qui décide. Et il n’a aucune emprise sur les rumeurs ni sur ceux qui la font circuler.

Il se risque à une explication. « Est-ce que [ça proviendrait] des gens de l’industrie minière et forestière qui me connaissent bien? » questionne le député de l’Abitibi.

Le ministre de l’Agriculture ne s’en cache pas : il aimerait mener à terme la politique de souveraineté alimentaire.

Et pour être certain qu’on comprenne bien ses motivations, il s’exprime à la troisième personne du singulier : « Gendron, y veut rester là. Y’aime le Ministère, y’aime les clientèles, y’aime les filières, y pense qu’y peut donner suite à la politique. »

Il concède néanmoins qu’il y a « du travail à faire, des discours à tenir » pour la cause qu’il aura à défendre au conseil des ministres, et s’il le faut, il est prêt à « jouer du poignet ».

À lire dans l’édition du 3 juillet de La Terre de chez nous : l’intégrale de l’entrevue avec le ministre de l’Agriculture, François Gendron.