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CHARLOTTETOWN — Ce n’est pas le moment de lâcher prise dans le dossier de la gestion de l’offre, prévient le ministre de l’Agriculture de l’Île-du-Prince-Édouard, Alan McIsaac.
« En ce qui me concerne, ma position n’a pas changé. Je demeure un grand défenseur de ce système qui a fait ses preuves », réaffirme le ministre, en entrevue à la Terre.
« Je m’efforce de démontrer que j’appuie les producteurs, en particulier dans le secteur laitier, qui est stable chez nous grâce à la gestion de l’offre, fait-il valoir. Ce sont des entrepreneurs qui créent des emplois et qui stimulent l’économie par leurs investissements. »
Les autres ministres
Alan McIsaac s’attend à ce que les autres ministres de l’Agriculture – la Conférence fédérale-provinciale s’amorce aujourd’hui à Charlottetown – soient aussi fermes que lui dans la défense de ce système mis en place il y a plus de 40 ans.
Il ne doute pas, toutefois, de l’implication de ses homologues des autres provinces dans ce dossier classé prioritaire, alors que s’accélèrent les négociations en vue de la conclusion du Partenariat transpacifique (PTP).
« Il est vrai qu’il y a des inquiétudes et que cette question est préoccupante, reconnaît-il. Nous en avons parlé au ministre fédéral de l’Agriculture [Gerry Ritz], et il nous a donné l’assurance qu’il nous comprenait. »
Des compensations?
Mais déjà, des rumeurs circulent à savoir que le gouvernement Harper sacrifierait la gestion de l’offre pour se joindre au groupe sélect des 12 pays de la zone Asie-Pacifique, qui compte entre autres le Japon, le Vietnam, la Nouvelle-Zélande, le Canada et les États-Unis.
Les producteurs laitiers et avicoles ont-ils des raisons de craindre le pire?
Le quotidien Globe and Mail a évoqué ces jours derniers un scénario selon lequel le gouvernement Harper pourrait dédommager les producteurs, avec la perte de la gestion de l’offre.
« Pure spéculation », a réagi vivement le ministre Ritz, qui s’est confié au Manitoba Co-operator.
« Notre gouvernement continue de défendre à la fois les producteurs qui sont sous gestion de l’offre et ceux qui sont actifs dans les autres secteurs de l’agriculture, a précisé le ministre. Nous avons exprimé clairement que le gouvernement va ratifier l’accord du PTP seulement si c’est dans l’intérêt des Canadiens. »