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Le Canada a accepté d’entreprendre des pourparlers en vue d’un accord commercial avec les pays du Trans-Pacific Partnership (TPP) et la gestion de l’offre ferait partie des discussions.
Selon le National Post, le premier ministre Harper aurait mentionné que le Canada pouvait facilement se conformer aux critères d’adhésion du TPP, même si cela nécessitait de remettre en cause la gestion de l’offre. Toutefois, les propos du premier ministre rapportés par CBC semblent plus prudents. « Nous sommes constamment en pourparlers commerciaux, mais je continue de croire que nous pouvons faire avancer nos intérêts tout en les protégeant dans ces secteurs agricoles en même temps », aurait déclaré le premier ministre. Le ministre du Commerce international, Ed Fast, a également réitéré la position canadienne officielle de défense de la gestion de l’offre.
En fin de semaine dernière, le premier ministre Harper a annoncé que le Canada tenterait de nouveau de faire partie du TPP. C’est le président Obama qui lui en avait fait la demande dans le cadre d’un sommet de l’APEC, à Honolulu. Ce n’est cependant pas la première fois que la participation du Canada à ce partenariat est évoquée. Des pays membres du TPP, dont la Nouvelle-Zélande fait partie, ont refusé dans le passé l’entrée du Canada dans le groupe en raison de sa défense de la gestion de l’offre. Quant aux États-Unis, ils tentent également d’entrer dans le TPP, qui regroupe pour le moment quatre pays de la région du Pacifique.
Les deux chefs d’État ont également discuté du report d’un an de la décision des États-Unis relativement au projet de pipeline pétrolier Keystone. Le premier ministre Harper a souligné par la suite la nécessité pour le Canada d’ouvrir davantage le commerce vers l’Asie.
Le TPP et le libre-échange
Le Trans-Pacific Partnership (TPP) regroupe le Brunei, le Chili, la Nouvelle-Zélande et Singapour. Cependant, les États-Unis, l’Australie, la Malaisie, le Pérou et le Vietnam ont commencé des négociations en 2010 afin de se joindre au TPP.
Ces négociations ont continué ces derniers jours en marge du sommet de l’APEC (Asia Pacific Economic Cooperation) à Honolulu. Les pourparlers doivent continuer dans les prochains mois avec l’ajout du Canada et du Japon autour de la table. Ultimement, le tout pourrait déboucher sur un accord de libre-échange de la région d’Asie-Pacifique dans le cadre de l’APEC. Si cet accord voit le jour avec tous les pays intéressés, il s’agirait de plus important accord de libre-échange au monde.
L’objectif du premier traité du TPP (2005) était de réduire les tarifs de 90 % en 2006 et de 100 % en 2015. Ce premier traité ouvrait la porte aux échanges et à l’harmonisation dans plusieurs domaines (propriété intellectuelle, normes phytosanitaires, contrat gouvernemental, politiques sur la compétition).