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« Le Canada continuera de protéger les intérêts des agriculteurs et des industries canadiens en défendant la gestion de l’offre ».
C’est l’engagement pris vendredi dernier par le premier ministre Stephen Harper dans le discours du Trône, lu par le gouverneur général, David Johnston, à la reprise des travaux des Communes. Dans le même paragraphe, il indique clairement son désir de conclure des accords de libre-échange avec l’Union européenne l’an prochain et avec l’Inde en 2013.
L’Union des producteurs agricoles (UPA) s’est dite satisfaite de cette nouvelle garantie de défendre la gestion de l’offre dans tous les forums internationaux et dans le cadre de toutes les négociations bilatérales.
« Voilà une affirmation rassurante et appréciée pour des milliers d’agriculteurs québécois », commente l’UPA par voie de communiqué.
Aujourd’hui à la tête d’un gouvernement majoritaire, le premier ministre confirme aussi sa volonté de mettre fin à la Commission canadienne du blé par un projet de loi qui « donnera aux producteurs de l’Ouest canadien la liberté de vendre leurs récoltes de blé et d’orge sur le marché libre ». Fini aussi le registre des armes à feu parce que, riches d’histoire et de cultures, les communautés rurales n’ont pas à être « la cible de lois injustes ».
Lundi, le ministre des Finances, Jim Flaherty a pour sa part présenté son nouveau budget, une copie conforme de celui déposé en mars dernier et guillotiné par les élections. Le ministre a répété sa promesse de ramener le déficit à zéro par le retrait récurrent de 4 milliards de dollars de ses dépenses de fonctionnement. La Défense nationale (900 M$) et Agriculture Canada (400 M$) écopent principalement cette année.
L’UPA réitère sa déception, considérant que ces 400 M$, issus de programmes arrivés à échéance, sont aujourd’hui nécessaires pour certains secteurs de production, tels le bovin, le porc et l’agneau/mouton. En ce qui concerne le programme de gestion des risques, l’UPA aurait souhaité différentes améliorations afin de correspondre aux besoins de nombreux agriculteurs en sérieuses difficultés financières. Le désappointement de l’UPA vise aussi l’absence de nouvelles initiatives pour la relève agricole et de sommes d’argent additionnelles pour compenser les coûts supplémentaires d’abattage en raison des normes dans le traitement des matières à risques spécifiés (MRS).