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La très contestée réforme de l’assurance-emploi continue de mobiliser les piliers de la société québécoise.
À preuve : un large consensus contre ces mesures « insensées et arbitraires » est en train de se construire au Québec.
L’Union des producteurs agricoles (UPA) vient d’ajouter sa voix pour donner plus de poids aux arguments de la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi.
Une intervention remarquée qui permettra, selon le président de l’Union, Marcel Groleau, de faire valoir le point de vue des employeurs agricoles qui emploient chaque année sur leurs fermes près de 40 000 travailleurs saisonniers.
« Nous voulons que la ministre (Diane Finley) suspende sa réforme, a insisté le président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau. Ottawa doit faire une étude d’impact économique sur les conséquences des mesures sur le développement de nos régions. Il faut maintenir en emploi les travailleurs saisonniers. C’est à la fois rentable et nécessaire pour nos économies régionales ».
Marcel Groleau croit que l’intervention de l’UPA arrive au moment où la Coalition cherche par tous les moyens de faire fléchir le gouvernement conservateur de Stephen Harper, qui semble se cantonner dans une position radicale.
« Jusqu’ici, a-t-il ajouté, nous avons parlé des travailleurs saisonniers, et il faut continuer d’en parler. Nous avons décidé de présenter sur la place publique le volet des entreprises agricoles, et d’exprimer nos inquiétudes ».
C’est aussi ce qu’ont fait, à leur manière, les organismes et organisations qui ont annoncé leur adhésion au sein de la toute récente Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi.
Parmi les nouveaux adhérents à la Coalition, on retrouve la Fédération québécoise des municipalités (FQM) et Solidarité rurale du Québec (SRQ). Cet organisme dénonce depuis des semaines la « méconnaissance des réalités économiques et rurales du pays » du gouvernement Harper.
« Au cours des quinze dernières années, a déjà déclaré la présidente de Solidarité rurale, Claire Bolduc, le gouvernement fédéral a démontré qu’il n’est pas le meilleur fiduciaire dans la gestion du régime d’assurance-emploi, que ce soit en pigeant dans les surplus ou en le rendant toujours plus difficilement accessible. La question de la gestion du programme doit aussi faire partie du débat qu’on tente actuellement d’étouffer ».