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Le ministre de l’Agriculture François Gendron termine les derniers préparatifs en vue du dépôt de la politique agroalimentaire promise par le gouvernement de Pauline Marois.
La Terre a eu la confirmation qu’une importante séance de travail se tiendra le 16 mai, à Baie-Saint-Paul, dans la région de Charlevoix, pour « travailler sur le plan d’action » de cette politique.
« Le travail commence », a résumé l’attaché de presse du ministre, Maxime Couture.
Une invitation vient d’ailleurs d’être lancée aux 22 membres de la Table bioalimentaire qui regroupe les principaux acteurs de ce secteur d’activités, notamment l’Union des producteurs agricoles (UPA), le Conseil canadien de la distribution alimentaire (CCDA), La Coop fédérée, Solidarité rurale et l’Association des détaillants en alimentation (ADA).
La rencontre durera quelques heures au cours desquelles le ministre prendra des notes et demandera aux intervenants de l’industrie de s’exprimer sur les moyens à prendre pour réaliser la souveraineté alimentaire et donner plus de visibilité aux produits alimentaires québécois.
Quatre axes
Le 22 mars dernier, à Québec, lors d’une séance de travail qui avait réuni plus de 80 participants, le député de l’Abitibi avait dévoilé les quatre axes fondamentaux de sa politique.
« Ce sera la politique des quatre P : le produit, le patrimoine, le potentiel et la pérennité. C’est un cercle qui se complète, qui interagit, et qui a été reçu avec plus d’adhésion que je croyais », avait alors précisé le ministre.
La politique agricole, dont la rédaction est presque complétée, s’articulera autour de quatre grands axes : l’identité des aliments du Québec, le développement durable, l’occupation dynamique du territoire et la valorisation du potentiel économique. Québec souhaite, par exemple, qu’on trouve plus de produits du Québec dans l’assiette des Québécois.
En outre, pour aider les agriculteurs à vivre de leur métier, le gouvernement favorisera l’accès aux terres. La relève ne sera pas oubliée.
Les conditions d’exploitation des entreprises agricoles seront renforcées et des efforts seront déployés afin que l’industrie puisse se développer en harmonie avec l’environnement.
Rappelons, par ailleurs, que le ministre Gendron avait annoncé la création de cette Table bioalimentaire lors du congrès de l’Union, en décembre 2012. Le ministre a toujours maintenu qu’il souhaite déposer une politique qui sera rassembleuse et qui permettra à la filière de faire prospérer l’agriculture, pour les producteurs, les transformateurs et les distributeurs alimentaires.
Le ministre de l’Agriculture doit déposer sa politique « d’ici à la fin du printemps ». Les enjeux sont énormes : on parle ici d’une industrie qui pèse 21,7 G$ au sein de l’économie québécoise, et qui contribue à hauteur de 7 % au Produit intérieur brut (PIB) du Québec.