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En raison de la complexité de ses programmes, La Financière agricole du Québec (FADQ) a souvent été critiquée par les producteurs. Voilà pourquoi l’organisme gouvernemental a décidé de remédier à la situation.
« Nous nous sommes donné comme objectif de simplifier les programmes et de réduire de 20 % le nombre de documents envoyés aux agriculteurs », a déclaré à La Terre Ernest Desrosiers, président-directeur général de la FADQ. Ainsi, les formulaires seront simplifiés et clarifiés. De plus, le personnel recevra une formation en vue de mieux transmettre l’information aux producteurs.
En progression
Diminuer la complexité des programmes et le volume de paperasse n’est pas qu’un vœu pieux. La Financière mentionne avoir déjà révisé 80 % des documents susceptibles d’être simplifiés. De plus, la présentation de tous les programmes a été uniformisée et clarifiée sur son site Internet. Des efforts de réduction du volume de correspondance ont été faits, indique l’organisme.
« Il y a une faible proportion des documents qu’on ne pourra cependant pas simplifier. Pour des considérations légales associées à des programmes de prêts ou d’assurance, il faut respecter certaines règles et certains paramètres », nuance M. Desrosiers. La FADQ entend toutefois améliorer la compréhension des documents plus formels et juridiques en y joignant un résumé d’une page qui les introduira et les expliquera mieux.
S’adapter aux jeunes
Les jeunes agriculteurs souhaitent que la Financière communique différemment avec eux, a révélé M. Desrosiers, citant les résultats provenant de six groupes de discussion et d’un sondage réalisé auprès de sa clientèle. Conséquemment, la FADQ a récemment adapté son site Web aux plateformes mobiles. De plus, un état de compte électronique est maintenant accessible et la communication sera orientée sur le téléphone intelligent.