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De passage devant le conseil général de l’UPA aujourd’hui, le chef du Bloc québécois a dit avoir des craintes quant au maintien « intégral » de la gestion de l’offre par les trois principaux partis fédéraux.
M. Duceppe a rappelé qu’un accord a bien failli être conclu dans les négociations en vue d’un Partenariat transpacifique (PTP), à Hawaii, et que cette entente contenait des compromis sur la gestion de l’offre. Selon le chef du Bloc, le député conservateur Denis Lebel avait accepté ce compromis en disant que le Canada ne pouvait pas se priver du marché de 800 millions de personnes ouvert par cet accord. Ce compromis n’a finalement pas été retenu, mais pour des enjeux relatifs à l’automobile.
« Les Québécois des villes et les Québécois des champs ont les mêmes intérêts. La gestion de l’offre doit être maintenue intégralement. Là-dessus, on est fermes », a déclaré Gilles Duceppe devant les élus des différentes fédérations régionales et spécialisées de l’Union des producteurs agricoles (UPA).
S’il est élu, le Bloc entend tout faire pour s’opposer à la ratification d’un accord qui créerait une brèche dans la gestion de l’offre. Le Bloc voterait contre la loi de mise en œuvre de l’accord et laisse entendre que cela pourrait avoir un poids déterminant si le prochain gouvernement est minoritaire. En attendant, il va talonner les autres chefs pour savoir s’ils accepteraient un PTP qui ne respecterait pas intégralement la gestion de l’offre. « J’ai demandé aux autres de ne pas signer s’il y a des contournements de la gestion de l’offre », a précisé le chef bloquiste.