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Dix ans après la naissance du concept, les Plans de développement de la zone agricole (PDZA) débouchent sur des résultats concrets.
Dans le cadre de huit projets pilotes lancés en 2008, les Municipalités régionales de comté (MRC) d’Argenteuil, de Bécancour, de Bonaventure, de Brome-Missisquoi, de Charlevoix-Est, de Domaine-du-Roy, de Roussillon et du Témiscouata se devaient de produire un PDZA. Cet outil devait mettre en valeur le potentiel agricole de ces MRC dans une perspective d’accroissement ou de diversification des activités agricoles, de développement de l’agrotourisme et de cohabitation harmonieuse avec les citoyens.
Au départ, des agriculteurs craignaient que les PDZA ne soient qu’une autre tentative déguisée d’obtenir le dézonage des terres agricoles convoitées par les municipalités et les spéculateurs.
Aujourd’hui, à mesure que les bilans des projets pilotes sont rendus publics, les réactions semblent positives. Le 2e vice-président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Denis Bilodeau, voit d’un bon œil les résultats de l’exercice duquel se dégagent des consensus profitables pour l’agriculture.
Pour sa part, le préfet de la MRC de Bécancour, Maurice Richard, reconnaît que la préparation du PDZA a donné lieu à des échanges musclés entre les représentants du ministère de l’Agriculture, de l’UPA et des municipalités. Toutefois M. Richard ne tarit pas d’éloges par rapport à la démarche.
Quelques autres MRC sont actuellement à compléter leur Plan de développement de la zone agricole, et on estime au MAPAQ qu’une dizaine d’autres ont manifesté l’intérêt de se doter d’un tel plan.