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LONGUEUIL — Même si la thématique du 94e Congrès général de l’Union des producteurs agricoles (UPA) vise à demander aux délégués d’envisager quel sera le futur en 2048, l’actualité sera tout de même présente. Deux résolutions d’urgence seront déposées les 4 et 5 décembre prochains à Québec pour améliorer à court terme la dynamique des agriculteurs.
Obtenir un juste prix
L’année laborieuse des producteurs de lait de chèvre, de bleuets et de porcs a mené à la résolution qui visera à demander le développement d’une stratégie permettant un partage plus équitable des revenus dans l’industrie. « On voit que malgré la loi sur la mise en marché, malgré nos outils collectifs, l’enjeu est toujours le même : obtenir un prix qui couvre les coûts de production », explique le président. La deuxième résolution traitera des suites à donner aux ententes commerciales internationales.
Ouvrir un nouveau chantier
Au cœur des discussions de ce 94e congrès, il sera notamment question d’environnement, de tendances sociétales alimentaires, d’innovation des pratiques agricoles et de modernisation des actions collectives. M. Groleau préfère d’ailleurs évoquer l’ouverture d’un nouveau chantier plutôt que la fermeture de la boucle précédente. Selon lui, l’intérêt des consommateurs pour l’agriculture offre l’opportunité à l’organisation de présenter ce qu’est réellement la production au Québec au-delà des mythes et des tendances. « On vit une période excitante, mais il y a de l’incertitude », mentionne-t-il.
Le ministre Lamontagne présent
André Lamontagne, le nouveau ministre de l’Agriculture, s’adressera aux délégués de l’UPA pour la première fois le 5 décembre. Une première rencontre pour eux, mais pas pour les dirigeants de l’organisation qui ont rencontré le ministre il y a deux semaines. « On a discuté avec lui des 10 dossiers prioritaires, dont les taxes foncières agricoles, parce que le 1er janvier 2019 est dans quelques semaines et que c’est une priorité à court terme », a souligné le président. Il pense d’ailleurs que M. Lamontagne, comme l’avait fait son prédécesseur, accordera une compensation financière en attendant de régler la question en 2019.
« On a fait le tour de tous les dossiers qu’on avait abordés pendant la campagne électorale et je le sens bien préparé pour la suite des choses, soutient Marcel Groleau. Je pense qu’il aura une capacité d’influence au cabinet et il accède au pouvoir à un moment où les consommateurs n’ont jamais été aussi soucieux de leur alimentation. La volonté populaire pour que le gouvernement intervienne en agriculture est là; alors je crois qu’il arrive à un bon moment. » Le ministre fédéral de l’Agriculture n’avait pas encore répondu à l’invitation de l’UPA au Congrès lors de l’entrevue.