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Depuis un an, le nombre de producteurs de porcs a chuté de moitié en Mauricie.
SHAWINIGAN — Ils étaient 155 en 2011; ils ne sont plus que 88. Dans le secteur bovin, même constat. « Nous avons des producteurs à bout de souffle », a convenu le président de l’UPA de la Mauricie, Martin Caron, lors du congrès régional le 16 octobre.
La flambée des prix des grains, entre autres facteurs, continue de faire des ravages. Des producteurs cessent leurs opérations, tandis que d’autres remettent à leur banquier les clés de leurs bâtiments.
Et il y a ces spéculateurs fonciers qui rôdent, qui ont flairé la bonne occasion… « Personne ne souhaite vendre sur le coup de l’émotion et prendre une décision regrettable », soumet-il. Or, les producteurs en manque de liquidités se font approcher par des agents immobiliers qui leur proposent de mettre en vente leurs fermes et leurs terres.
« C’est préoccupant », résume Martin Caron, qui ajoute : « Le temps est venu de lever le flag pour éviter qu’un trop grand nombre de producteurs se fassent emporter par la vague spéculative. Nous devons éviter qu’ils deviennent de simples opérateurs sur leurs propres fermes ou encore qu’ils changent de métier. »