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À défaut d’être nommé ministre, le député Denis Trottier hérite de la responsabilité de la forêt à titre d’adjoint parlementaire.
Il travaillera aux côtés de la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet. Cette dernière mènera plusieurs dossiers de front à l’Assemblée nationale. Elle vient de se prononcer sur l’opportunité d’imposer un moratoire complet sur le gaz de schiste.
Denis Trottier se retrouvera en terrain connu. Il connaît sur le bout des doigts le complexe dossier de la forêt. Dans l’opposition péquiste, il était porte-parole en matière de forêts depuis 2009.
« C’est un dossier extrêmement important. La forêt est le seul secteur qui touche l’ensemble des régions du Québec. Il y a là 100 000 emplois et on est (encore) en crise forestière », a déclaré dans un point de presse, mercredi, à sa sortie du Salon Rouge, où Pauline Marois venait de nommer les membres de son cabinet.
Il n’a pas caché qu’il aurait aimé accéder au Conseil des ministres. Mais il a dit accepter la décision de la nouvelle première ministre. « Ça fait partie de la game. On était cinq (députés) dans la région. On ne pouvait pas être cinq ministres, c’est sûr », a philosophé l’ancien maire de Péribonka.
Le député de Roberval est l’un des 11 adjoints parlementaires qui « soutiendront » le travail des 23 ministres. Parmi ceux-là : la députée des Iles-de-la-Madeleine, Jeannine Richard, à qui on a confié des responsabilités au ministère de l’Agriculture, des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ), aux côtés du ministre François Gendron.