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Des petites productions agricoles, sans grands moyens financiers, doivent sortir de l’argent de leur poche pour espérer toucher une subvention du MAPAQ.
C’est ce que la Terre a pu faire confirmer, dans un dossier exclusif qui sera publié dans sa version papier, sur les carences du Programme de soutien aux stratégies sectorielles de développement (PSSSD).
« Ça nous a coûté 10 000 $ pour soumettre 6 dossiers d’aide financière, et au bout du compte, tout ce qu’on a reçu, c’est un maigre 25 000 $ pour un seul petit projet », déplore André Plante, directeur général de l’Association des producteurs maraîchers du Québec.
« C’est de l’argent qu’on a dû dépenser auprès de spécialistes et de consultants, à la demande du MAPAQ, ajoute-t-il, pour se faire dire que nos projets étaient rejetés, pour se faire dire non, sans explications. »
L’une des demandes d’aide financière de l’Association aurait permis de réaliser un plan d’aménagement pour une « plateforme de commercialisation », dans l’environnement du Marché central.
« On voulait analyser le potentiel du projet, à savoir le transbordement, le concept d’entreposage, notamment, explique-t-il. On est allé chercher trois soumissions de professionnels pour rien. »
André Plante estime que « le MAPAQ manque une opportunité de démontrer son leadership », par la façon qu’il gère le PSSSD-2.
« Si on n’a pas de coup de pouce de l’État, ce sera difficile de faire avancer les choses, prévient-il. Je comprends que l’État veut réduire ses dépenses, mais il serait pertinent de connaître les intentions du ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis. »