Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Dans une optique de séduire la jeune clientèle friande de nouveauté, une pomme québécoise absente des supermarchés actuellement, l’Orléans, se fraiera un chemin dans les étalages d’épiceries d’ici deux à trois ans. La présence de la Rosinette, une autre variété émergente, sera quant à elle élargie.
C’est ce qu’a affirmé le président des Producteurs de pommes du Québec (PPQ), Éric Rochon, dans une entrevue accordée en marge de l’assemblée générale annuelle de son organisation.
« Il y a une bonne quantité d’arbres de plantés [depuis 2-3 ans]. Ce sont des créations québécoises que les consommateurs ne connaissent pas encore ou qu’ils connaissent peu et qu’on veut leur faire découvrir », a-t-il indiqué. Cette diversification de l’offre en épicerie s’inscrit dans une volonté de l’industrie de redonner une image « sexy » à la pomme du Québec.
Rappelons que les PPQ ont eu recours, dans les dernières années, à la firme Papilles Développement pour mieux cibler les besoins des consommateurs, notamment par l’entremise d’études et de sondages sur leurs habitudes d’achat. Des résultats démontrant que la pomme semble perdre de sa popularité auprès des jeunes avaient été présentés à l’assemblée de l’an dernier. Audrey Simard, de Papilles Développement, avait évoqué le besoin de rendre ce fruit plus attrayant pour cette clientèle, par exemple avec l’ajout de nouvelles variétés plus goûteuses ou par un repositionnement marketing adapté.
Nouveau comité
Les membres d’un nouveau comité de mise en marché à la Table filière pomicole, composé de représentants d’emballeurs, de producteurs, de détaillants alimentaires, de distributeurs et de Papilles Développement se sont d’ailleurs rencontrés à deux reprises dans la dernière année et se sont penchés sur la question. Quelques constats ont été partagés lors d’un panel présenté à l’assemblée du 26 janvier.
« On sait qu’il faut planter plus de variétés comme l’Empire, par exemple. On en produit, mais on pourrait en produire plus. L’Ambrosia et la Honeycrisp sont également prometteuses. Il y a aussi la Gala, si possible, mais il fait froid un peu au Québec pour la Gala », énumère le président.
La prochaine rencontre du comité de mise en marché aura lieu en mars.
À lire aussi
La plus petite récolte depuis 2006