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Texte et vidéo – Le ministre d’État à l’Agriculture, Christian Paradis, a réitéré à maintes reprises l’appui du gouvernement canadien à la gestion de l’offre.
Au cours de sa brève allocution devant les quelque 400 délégués de l’Union des producteurs agricoles (UPA) réunis en congrès général, Christian Paradis a répété à plusieurs reprises que son gouvernement défend « sans réserve » la gestion de l’offre. Ce système de production, en vigueur dans les secteurs du lait, de la volaille et des œufs, permet d’ajuster la production en fonction des besoins du marché intérieur et de limiter l’entrée de produits importés afin que les besoins du marché canadien soient comblés principalement par la production canadienne.
« C’est important d’envoyer des signaux clairs [concernant la gestion de l’offre], a insisté le ministre Paradis. C’est pour ça que nous l’avons mis dans notre plate-forme électorale et que nous l’avons mentionné deux fois plutôt qu’une dans notre discours du Trône. » Une position adoptée également dans toutes ses négociations, dont celles avec l’Union européenne et celles du partenariat transpacifique, a précisé M. Paradis.
Quelques jours après l’adoption d’un projet de loi qui abolit la Commission canadienne du blé (CCB), le député de Lotbinière-Mégantic a assuré qu’il n’y avait aucun lien entre sa prise de position contre cette agence de commercialisation du blé et de l’orge et sa conviction de défendre la gestion de l’offre.
En pleine réflexion sur les moyens d’atteindre l’équilibre budgétaire, M. Paradis a refusé de rassurer les agriculteurs quant aux coupures possibles aux enveloppes des programmes de sécurité du revenu.