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Un comité réunissant trente citoyens et trente producteurs agricoles s’est penché sur les orientations à prendre pour atteindre l’autonomie alimentaire au Québec. Leur démarche a abouti en un contrat social qui a été dévoilé lors du congrès de l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA), le 1er décembre.
En plus de proposer une vision commune sur l’enjeu de l’autonomie alimentaire, cette réflexion a surtout permis d’établir un dialogue entre agriculteurs et citoyens. Elle a été présentée comme « un premier pas » vers l’atteinte de cet objectif et comme un outil qui pourra influencer les futures décisions politiques à cet égard.
Le contrat s’articule autour de six grands thèmes : le respect de l’environnement, l’équité au sein du marché agroalimentaire québécois, l’accessibilité alimentaire, la durabilité du modèle agricole québécoise, la valorisation de la culture et la reconnaissance des personnes derrière la production agricole et l’aide à la relève.
« Ça faisait dix ans que j’attendais ce projet, a commenté Jérôme Dupras, professeur au département des sciences naturelles à l’Université du Québec en Outaouais, qui a siégé au comité aviseur du projet. Car pour construire quelque chose qui a les couleurs du territoire, il faut adopter une démarche ascendante et non descendante, en passant par la préoccupation des agriculteurs et des citoyens pour ensuite pouvoir prendre les décisions politiques qui correspondent aux intérêts de base du milieu. »
L’initiative a été orchestrée de manière indépendante par l’Institut du Nouveau Monde. Les citoyens comme les agriculteurs qui ont participé aux échanges ont été choisis au hasard et ont été formés sur la question de l’autonomie alimentaire. Le contrat social a été rédigé à partir des propositions des deux parties.