Politique 25 mars 2022

Christian Overbeek se dit blanchi par le Protecteur du citoyen

DRUMMONDVILLE – Après avoir été accusé de s’être ingéré dans les travaux des chercheurs du Centre de recherche sur les grains (CÉROM), le président des Producteurs de grains du Québec (PGQ), Christian Overbeek, affirme avoir été blanchi par un nouveau rapport du Protecteur du citoyen.

Il en a fait mention dans le cadre de son discours à l’assemblée générale annuelle des PGQ le 25 mars, à Drummondville. Le silence s’est ensuite emparé de la salle qui réunissait quelque 200 personnes. Personne, pratiquement, ne connaissait les résultats de cette demande d’enquête déposée par M. Overbeek et les PGQ au Protecteur du citoyen.

Christian Overbeek a dit à l’auditoire, avec émotion, que toute cette histoire lui avait causé du mal, à lui, à ses proches, et à l’ensemble du secteur des grains. Il a dit au micro que le rapport du Protecteur du citoyen, dont La Terre n’avait pas encore eu copie au moment d’écrire ces lignes, s’était basé sur une enquête auprès de 40 personnes. « Dans la quasi-totalité des événements où il y a eu enquête, j’ai été blanchi. Que ce soit au niveau de l’ingérence du conseil d‘administration du CÉROM, de certains membres du conseil, que dans la réalisation du projet de recherche », a souligné M. Overbeek. Ce dernier prétend aussi avoir été blanchi pour un autre aspect qui l’a particulièrement touché, soit la malversation financière.

Le rapport lui ferait toutefois porter la faute d’avoir manqué à son code d’éthique de président du conseil d’administration du CÉROM en ayant commenté des projets de recherche et en ayant joué deux rôles inconciliables, soit être président du conseil d’administration du CÉROM et président des PGQ, car le rôle du président des PGQ consiste avant tout à défendre les intérêts des producteurs.

« Défaire le bonhomme »

Le président des PGQ a conclu, à la lecture du rapport, que l’objectif initial des accusations était de « défaire le bonhomme ». Il n’a pas riposté lors de la tempête médiatique de 2019. « L’orage était tellement fort que tu ne peux y faire face; tu absorbes cet orage », a-t-il expliqué à ses membres.

Il a terminé son allocution en lançant : « C’est la première fois que je vous en parle et la dernière fois. On a décidé de fermer le dossier. On n’ira pas en diffamation. »


Plus de détails à venir dans l’édition papier de La Terre de chez nous du 6 avril.