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L’adoption d’une politique agricole ne saurait tarder, selon la première ministre Pauline Marois.
« Il nous faut une politique agricole et avec François Gendron, ça ne trainera pas », a déclaré la chef péquiste, jeudi, à Québec.
Elle a fait cette déclaration – chaudement applaudie – lors du congrès annuel de la Fédération québécoise des municipalités.
Pauline Marois assure que son ministre, également nommé vice-premier ministre, « aura beaucoup de latitude pour faire progresser les dossiers agricoles ».
« Deux mandats lui ont été confiés. D’abord, revoir les programmes de façon à mieux soutenir nos producteurs et la relève agricole. Ensuite, la mise en œuvre d’une véritable politique de souveraineté alimentaire », a précisé la nouvelle première ministre dans son discours devant plus de 2 000 élus du monde municipal.
Pauline Marois a rappelé que le ministre de l’Agriculture « verra en outre à augmenter la proportion d’aliments consommés produits au Québec ». Il sera appelé à favoriser le développement d’appellation d’origine contrôlée.
« Voilà ce que nous ferons pour créer plus d’emplois dans le secteur agroalimentaire dans toutes les régions du Québec », a résumé la chef du gouvernement minoritaire.
Pauline Marois était entourée de pas moins de 31 députés et ministres lors de ce « grand rendez-vous démocratique », comme l’a souligné le président de la Fédération, Bernard Généreux.
Il s’agissait pour le maire de Saint-Prime, au Lac Saint-Jean, de sa première sortie publique depuis sa défaite comme candidat péquiste dans Blainville aux élections du 4 septembre.