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M. Brind’Amour pourrait bien ne pas être de retour à son poste en janvier 2012, a appris la Terre, qui s’appuie sur des sources dignes de foi.
Le gouvernement aurait décidé d’un changement de culture afin de favoriser de meilleures relations entre les producteurs et les dirigeants de la société d’État qui administre un budget de 630 M$. Il serait question de nommer un des vice-présidents de La Financière pour remplacer Jacques Brind’Amour, de façon intérimaire ou permanente.
Il est également fort probable que le président du conseil, André Forcier, quitte aussi ses fonctions. Le brassage de cartes attendu pourrait impliquer au moins un autre membre indépendant du conseil, selon nos informations.
Jacques Brind’Amour, 62 ans, a été nommé PDG de la société d’État en 2005, après avoir occupé des fonctions similaires à la SAAQ (Société d’assurance automobile du Québec).
À La Financière, il a eu un mandat ponctué de crises et d’affrontements, particulièrement avec les producteurs dans le secteur porcin. « Ce qu’on lui reproche, c’est l’entêtement qu’il a manifesté face aux producteurs en difficulté. Il a fait d’innocentes victimes », nous a confié une source gouvernementale.
En mai 2010, lors d’un échange avec des manifestants, il en avait choqué plusieurs en affirmant qu’il payait 80 000 $ d’impôts par année.
Au bureau du ministre de l’Agriculture, Pierre Corbeil, l’attachée de presse a résumé son commentaire en une seule petite phrase : « Nous ne commentons pas les rumeurs. »
Quant au principal intéressé, il a affirmé qu’il partirait « un jour » de La Financière.