Politique 5 septembre 2014

Après les discours… de l’action!

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Transformateurs alimentaires et détaillants en alimentation ont hâte de voir comment le gouvernement Marois s’y prendra pour tenir ses promesses… agroalimentaires.

« Mais ce qu’on entend jusqu’à présent, c’est positif. Nous sommes heureux d’apprendre que les consultations feront place à l’action », résume la PDG du Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC), Sylvie Cloutier.

Elle ajoute : « Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas autant entendu parler de l’importance de notre industrie au sein de l’économie québécoise ».

Sylvie Cloutier croit en outre que le gouvernement semble avoir la volonté ferme d’adopter une politique qui tiendra compte des besoins et des enjeux du monde agricole, certes, mais aussi du secteur de la transformation alimentaire.

Cette politique prévue pour le printemps 2013 pourrait même s’inspirer d’un document qu’avait préparé l’ancien ministre péquiste à l’Agriculture, Maxime Arsenault, en 2002. « Il y avait dans ce document des choses intéressantes à propos de l’industrie de la transformation alimentaire et ça mérite d’être considéré », soumet-elle.

Fin du livre vert…

De son côté, le PDG de l’Association des détaillants en alimentation (ADA), Florent Gravel, est lui aussi convaincu que les consultations sont terminées. « Le livre vert semble remisé dans le tiroir définitivement », fait-il valoir.

Il était assis aux premières loges, jeudi dernier, lors du discours de la première ministre Pauline Marois, où il a été question de souveraineté alimentaire et de l’importance à donner à l’agriculture québécoise.

« Il est temps qu’on pense aux producteurs, et qu’on mette nos énergies afin que leurs produits se rendent au bout de la chaîne, dans les marchés d’alimentation. Mais pour que cela se fasse, il faudra que le gouvernement donne l’exemple en favorisant les achats locaux dans ses propres institutions », souhaite Florent Gravel.

On peut conclure que le ministre de l’Agriculture, François Gendron, devra mettre les bouchées doubles au cours des prochains mois pour transformer ses promesses en réalisations concrètes.