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« On est contents, mais ça fait trois ans qu’on le demande. Ç’aurait pu être fait avant », réagit le propriétaire du Domaine Lafrance, Éric Lafrance, à la décision de la Société des alcools du Québec de séparer les produits du Québec en différentes catégories d’affichage.
Celui qui agit également à titre de président de l’Association des distilleries artisanales du Québec (ADAQ) explique que les distilleries qui fabriquent leur propre alcool à base d’ingrédients locaux sont rares, parce que la méthode est plutôt coûteuse et que l’étiquette Origine Québec était accessible, peu importe. Cette distinction arrive trop tard, selon lui, car le mal est déjà fait. « Les distilleries n’arrêteront pas d’acheter de l’alcool neutre de l’extérieur du Québec, croit-il. Tout ce que j’ai toujours voulu faire, c’est d’encourager l’agriculture locale. »
De plus en plus de micro-distilleries
« On n’a pas eu le dernier mot, mais on a été consultés pour le nouvel affichage. Ça fait longtemps qu’on travaille là-dessus. On est contents de la décision », commente pour sa part Jean-François Cloutier, président de l’Association des micro-distilleries du Québec (AMDQ). Vu le nombre grandissant de micro-distilleries à travers la province depuis cinq ans, il devenait important, selon lui, de distinguer les produits faits uniquement d’ingrédients cultivés localement de ceux distillés et embouteillés au Québec. « Le but, ce n’est pas qu’une appellation ait un meilleur statut qu’un autre, c’est juste de mieux informer les clients sur ce qu’ils consomment », ajoute le copropriétaire de la Distillerie du St. Laurent, dont certains produits seront désormais placés sous la mention Préparé au Québec et d’autres sous Origine Québec.
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