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Une grande manifestation pacifique et familiale a envahi les rues de Montréal samedi dernier.
Les manifestants ainsi réunis venaient donner leur appui à la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi.
Cette Coalition regroupe deux douzaines de regroupements syndicaux, ruraux, professionnels et étudiants, unis dans leur opposition au resserrement des règles instauré par le gouvernement Harper.
Selon les organisateurs, ce sont quelque 50 000 personnes, plusieurs regroupées en famille, qui ont profité du beau temps pour converger vers la place des spectacles où, après lecture d’une déclaration commune, un spectacle a été offert.
L’Union des producteurs agricoles (UPA) s’est jointe à cette coalition en mars dernier puisque la modification du régime d’indemnisation des travailleurs saisonniers frappe de plein fouet la main-d’œuvre agricole.
À cette occasion, Marcel Groleau, président de l’UPA, a souligné le fait que les employeurs agricoles font appel chaque année à près de 40 000 travailleurs saisonniers pour les aider aux travaux des champs et sur leurs fermes, appelant du même souffle la ministre fédérale des Ressources humaines et du Développement social, Diane Finley, à suspendre sa réforme.
Un des effets concrets de la réforme a été de rendre plus complexes les formalités d’embauche des travailleurs étrangers. Nous soulignions dans notre dernière édition que pendant trois semaines, en avril, le gouvernement fédéral avait bloqué l’émission de visas aux travailleurs guatémaltèques, semant craintes et frustrations chez les maraîchers québécois.
Des changements à la politique?
Plus tard aujourd’hui, le gouvernement fédéral devrait annoncer des réformes à sa politique portant sur les travailleurs étrangers. Cette mesure, visant à restreindre l’embauche de travailleurs « à bas prix » dans des secteurs de pointe, notamment les banques, ne devrait pas affecter les travailleurs étrangers voués aux activités agricoles.