Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Le nombre de marchés publics déployés à travers le Québec a encore augmenté en 2022, par rapport à l’année dernière. Des producteurs ont toutefois relevé une légère baisse d’achalandage par endroits.
« Quand on va dans les régions où il y a beaucoup de nouveaux marchés saisonniers, l’achalandage peut fluctuer », présume Jean-Nick Trudel, directeur général de l’Association des marchés publics du Québec (AMPQ). Il précise que son organisation comptabilise cette année près de 170 membres, alors que le nombre s’élevait à 123 en 2019. « C’est 40 % d’augmentation depuis le début de la pandémie. Si un client avait l’habitude de faire 30 minutes de voiture pour se rendre au marché saisonnier avant, mais qu’il y en a un nouveau plus près maintenant, il ira au marché le plus près. Ça fonctionne très bien, les marchés publics. Il y en a de plus en plus, mais il se peut fortement que ceci explique cela. Les clients recherchent la proximité, donc les marchés à rayon d’attraction plus large ont peut-être un achalandage plus limité. »
Le taux de fréquentation général à travers le réseau est plutôt à la hausse, assure toutefois M. Trudel. Dans un sondage effectué en 2021 auprès des membres, 70 % des répondants disaient remarquer une croissance de faible à importante du nombre de visites sur trois ans dans les marchés publics saisonniers. Environ 17 % notaient une stabilité et les 13 % restants, une diminution. « On remarque un maintien ou une légère augmentation, selon les deux dernières enquêtes qu’on a faites », résume le directeur général de l’AMPQ. Sans détenir de chiffres pour 2022, il observe que les ventes semblent bonnes, de façon générale.
Les marchés publics saisonniers seront ouverts jusqu’à septembre et parfois octobre, dépendamment des régions.