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« Les ennemis des cultures représentent l’un des nombreux défis auxquels l’agriculture fait face. On doit donc savoir bien identifier ces ennemis. C’est dans ce contexte que s’inscrit la journée de formation du Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection [LEDP], qui a lieu annuellement. »
Gestionnaire responsable de l’équipe du LEDP, Nancy Shallow ajoute que ce défi est complexifié par le fait que le Plan d’agriculture durable 2020-2030 du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) comprend des objectifs de réduction de l’utilisation des pesticides. Elle rappelle aussi l’influence qu’exercent les changements climatiques sur les ennemis des cultures et le choix de la gestion intégrée qui demande de savoir reconnaître ces ennemis.
Présentée le 21 mars dernier au Complexe scientifique de Québec et organisée par la Direction de la phytoprotection du MAPAQ, la Journée de formation sur le diagnostic en phytoprotection a réuni une soixantaine de personnes. Conseillers agricoles, producteurs et professionnels du secteur de la recherche ont pris part à diverses activités liées à la phytopathologie, à l’entomologie et à la malherbologie.
Les mandats du LEDP
Si le transfert d’expertise et des connaissances acquises en phytoprotection figure parmi les mandats du LEDP – la journée de formation annuelle et l’outil Web IRIIS phytoprotection en font partie –, le Laboratoire a d’abord et avant tout pour mission de déterminer les causes des symptômes observés sur les plantes cultivées. On y réalise, sur place, l’identification des ennemis, mais aussi des alliés des cultures.
Le LEDP a en outre pour mandat d’acquérir et de développer les connaissances en phytoprotection par une veille scientifique, et ce, qu’il s’agisse d’ennemis déjà présents, susceptibles d’apparaître, qui pourraient avoir développé une résistance aux pesticides ou avoir le potentiel de devenir un problème dans le contexte des changements climatiques. Le Laboratoire soutient enfin des projets de recherche.