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Le producteur de petits fruits biologiques Jean-Julien Plante, de l’île d’Orléans, dans la région de Québec, s’est fait surprendre par l’arrivée hâtive de la drosophile à ailes tachetées, cette année. Celle-ci a proliféré plus rapidement dans plusieurs régions où la pluie et les températures ni trop froides ni trop chaudes lui ont été favorables. « Ici, à l’île d’Orléans, normalement, on est capables de tout récolter les fraises d’été, les framboises et les bleuets avant qu’elle arrive, mais cette année, on s’est fait déjouer dans le bleuet. Elle [la drosophile] est arrivée plut tôt et il y en avait plus », déplore le copropriétaire de la Ferme Jean-Pierre Plante.
À son grand regret, il a dû abandonner l’un de ses champs, qui a été ravagé par l’insecte. « Ce n’est pas mon plus gros, c’est 0,5 hectare, mais il y avait encore des beaux bleuets dedans en pleine récolte », se désole le producteur.
Pour les fraises d’automne, il était toutefois prêt. « On se protège tout le temps parce que c’est une production qui arrive dans la saison de la drosophile. On met des filets en permanence. Ça prend plus de main-d’œuvre, mais ça fait partie de la game. On le fait juste sur une petite surface de trois hectares. On cueille et on remet le filet par la suite », explique-t-il.