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Une vaste enquête de l’Agence canadienne inspection des aliments (ACIA) sur la galle verruqueuse de la pomme de terre à l’Île-du-Prince-Édouard a permis d’identifier le champignon dans quatre champs de la province des Maritimes, en plus des deux cas détectés en 2021.
Au total, près de 50 000 échantillons de sol ont été analysés. Étant donné l’ampleur de l’enquête, l’ACIA assure que l’identification d’autres cas de galle verruqueuse est « normale » et insiste, par voie de communiqué, sur le fait que les risques de transmission par les pommes de terre fraîches sont « négligeables » lorsque des mesures appropriées d’atténuation sont mises en place.
« Chaque fois que la galle verruqueuse est détectée, des mesures de contrôle des sols sont mises en place dans les différents champs afin de limiter les mouvements de pommes de terre, de plantes, de terre et d’autres articles qui pourraient entraîner la propagation de la galle verruqueuse », mentionne l’ACIA, spécifiant qu’elle poursuivra ses activités de surveillance à l’Île-du-Prince-Édouard tout l’automne.
Rappelons que des restrictions à l’exportation de pommes de terre de cette province vers les États-Unis, à la suite de la détection du champignon en 2021, avaient occasionné une perturbation des marchés partout en Amérique du Nord. Très persistante dans le sol, la galle verruqueuse peut réduire le rendement et rendre les légumes non commercialisables.
Les données recueillies dans le cadre de l’enquête et les activités additionnelles de surveillance permettront l’élaboration d’un programme à long terme visant à atténuer les risques et à soutenir l’économie du secteur de la pomme de terre à l’Île-du-Prince-Édouard et dans le reste du Canada. Le champignon n’a été détecté dans aucune autre province au pays.