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Des producteurs remarquent que leurs acheteurs, conscients que l’année 2023 en est une particulière, font preuve de flexibilité, en ce qui a trait, par exemple, au calibre des légumes qu’ils acceptent.
« C’est certain que quand c’est pourri, c’est pourri. Quand la qualité est affectée, c’est refusé, mais ils vont accepter des oignons plus petits que la normale, si tu respectes le poids ciblé, en en mettant plus dans la boîte », raconte le producteur, Patrice Riendeau, de Saint-Rémi, en Montérégie.
Dans Lanaudière, le producteur de courges Mathieu Lavoie remarque la même chose.
Francis Desrochers, de Saint-Paul, dans la même région, observe aussi de la solidarité de la part de ses acheteurs de pommes de terre. « On était là pendant la pandémie, parce qu’ils avaient peur de manquer de stock, et, à l’inverse, cette année, c’est eux autres qui nous aident. Ils comprennent notre situation », dit-il, en insistant sur le fait que les produits vendus sont comestibles et ne représentent pas un danger pour la santé des consommateurs.