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Drummondville — La Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec fête ses 40 ans.
Un événement que son président, Christian Overbeek, n’a pas manqué de souligner avec son humour habituel : « Quarante ans dans la vie, c’est une période charnière. La Fédération pourrait avoir le syndrome du démon du midi, en suivant les courants avec une vie plus frivole, qui n’aboutit finalement à rien. Ou nous continuons, comme nos prédécesseurs, à faire un travail réfléchi et à améliorer notre productivité », mentionne-t-il.
Fier des nombreux échanges avec et entre les 11 000 entreprises, le président souligne la maturité de la Fédération. « Les idées cheminent du bas vers le haut et du haut vers le bas. Si les producteurs témoignent d’un malaise, la direction essaie de le corriger. Et les producteurs semblent satisfaits; autrement, les administrateurs changeraient », précise M. Overbeek.
Un même enjeu depuis 40 ans : l’information
D’anciens présidents sont venus au micro en marge de l’assemblée générale annuelle tenue les 25 et 26 mars derniers. L’un d’eux a souligné un enjeu auquel étaient confrontés les producteurs il y a 40 ans : « Autrefois, on demandait à l’acheteur : “Combien tu me donnes pour ma tonne de maïs?”, “Combien tu me donnes pour mon voyage de foin?”. Fallait quémander les prix et l’acheteur avait le beau jeu. » C’est dans cet esprit que la Fédération a rappelé à ses membres l’importance de contribuer au Système de recueil et de diffusion de l’information (SRDI). Elle offrira également de la formation gratuite dans les prochains mois afin d’expliquer aux producteurs comment analyser les données et extraire des graphiques ou des tendances du marché. « Normalement, dans le secteur de la vente de grains, plus l’information circule sur les prix, plus le producteur a de chances de tirer le prix vers le haut », conclut M. Overbeek.