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Vous êtes-vous déjà demandé ce que vous pourriez faire de plus pour améliorer la rentabilité de votre entreprise? Pour avoir une réponse juste, il faut savoir que la machinerie vient en tête de liste des éléments connus pour influencer la rentabilité des fermes.
Comme résumé dans un article sur le sujet paru dans La Terre de chez nous en février dernier, « un parc de machinerie dont la taille est supérieure aux besoins fait augmenter les coûts de production et gruge les liquidités ».
Les dépenses liées à la machinerie et à l’équipement, excluant les intérêts, accaparent à elles seules 20 % des revenus bruts totaux issus des cultures de maïs-grain et de soya, selon le Référentiel annuel de coût des Producteurs de grains du Québec et du Centre d’études sur les coûts de production en agriculture portant sur ces deux cultures. Dans la production laitière, c’est environ 14 %, d’après l’Étude des fermes laitières de 100 vaches et plus de VIA Pôle d’expertise en services-conseils agricoles. Bien que les proportions puissent varier d’une exploitation à l’autre, on parle d’un poids notable dans les coûts de production d’une majorité d’entre elles.
Penser autrement sa façon d’avoir accès à du matériel agricole constitue un point de départ vers l’amélioration des résultats financiers de son entreprise.
Le partage d’équipement
La Coopérative d’utilisation de matériel agricole (CUMA) permet aux exploitations de partager de la machinerie, de l’équipement, des intrants et de l’outillage. Les producteurs intéressés par un même équipement mettent sur pied une branche d’activité au sein de la CUMA et partagent 20 % du coût d’achat – une somme par ailleurs récupérable ou réutilisable à la fin du contrat – tandis que le solde est soutenu par une institution financière sous la forme d’un prêt accordé à la CUMA. L’équipement est donc la propriété de la coopérative, qui facture l’utilisation de celui-ci à chaque membre de la branche.
La CUMA constitue un véritable levier économique, car elle permet aux adhérents d’utiliser à moindre coût de l’équipement performant, souvent à la fine pointe de la technologie. Elle leur donne la possibilité à la fois d’améliorer leur efficacité et de réduire leurs coûts de production.
Vous désirez en apprendre plus sur la CUMA? Communiquez avec le bureau du MAPAQ de votre région.
Ce que des producteurs membres en disent « La CUMA nous permet de travailler avec de la machinerie performante et d’avoir des coûts plus bas que si nous étions seuls à l’acquérir. » – Réjean Brillant, Ferme Normand Brillant & Fils inc. « La CUMA est un lieu d’échanges de toutes sortes. On partage nos bons coups. On discute de nos méthodes culturales, de travail et de régie d’élevage. » – André Poulin, Ferme André Poulin « Le partage de matériel au sein d’une CUMA constitue une force lorsqu’on fait équipe avec des producteurs ayant des objectifs communs aux nôtres. » – Marc Van Winden, Production horticole Van Winden inc. |
Laurence Gendron, agronome, direction régionale de la Mauricie, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ)
Chantal St-Laurent, agronome, direction régionale du Bas-Saint-Laurent
Fritz Jean-Pierre, agronome, direction régionale de la Chaudière-Appalaches