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RIMOUSKI et SCOTT — À quelques jours de l’Halloween, le ministre de l’Agriculture du Québec s’est-il déguisé en courant d’air? « Où est Pierre Paradis? » interroge ouvertement le premier vice-président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Pierre Lemieux. Celui-ci s’est dit désolé par le peu d’espace occupé par le ministre de l’Agriculture du Québec.
Mercredi et jeudi derniers, Pierre Lemieux participait aux assemblées générales annuelles des Fédérations de l’UPA du Bas-Saint-Laurent et de la Chaudière-Appalaches. « Chose certaine, il est lent à prendre des décisions », a ajouté Pierre Lemieux, rappelant qu’il n’a pas encore statué quant à l’avenir de l’assurance stabilisation des revenus agricoles. « C’est le ministre de la dissidence », a renchéri Bertrand Bédard, un producteur agricole de Chaudière-Appalaches, soulevant les applaudissements. Pierre Lemieux a également rappelé que les recommandations de la Financière agricole du Québec suivant le rapport du comité de travail sur la sécurité du revenu n’ont toujours pas été entérinées par le ministre. « Que fait le ministre pour défendre l’agriculture? » interroge le vice-président.
Pierre Lemieux déplore également que les propositions de l’UPA pour contrer le phénomène de l’accaparement des terres soient jusqu’ici restées lettre morte. Rappelons que l’organisation recommandait d’instituer un registre des changements de propriétés et de limiter les achats de terres à 100 hectares. Le premier vice-président note aussi que la question du programme de remboursement de taxes demeure entière.
« Ce qui me choque le plus, a-t-il affirmé, c’est que l’agriculture et la transformation alimentaire forment le plus gros secteur économique du Québec. Sauf que l’agriculture n’apparaît pas dans le plan de développement économique du gouvernement. »
L’agriculture n’apparaît pas dans le plan de développement économique du gouvernement.