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Nutritionniste sportive, Mélanie Olivier recommande aux athlètes qu’elle conseille d’inclure dans leur diète le sirop d’érable en prévision de leurs compétitions.
Cette nouvelle arme secrète provient directement des recherches menées ces dernières années sur les propriétés santé du sirop d’érable. Des études ont récemment prouvé que ce nectar convient tout particulièrement à l’alimentation des sportifs.
Sucre idéal sans agent de conservation, a-t-on démontré, le sirop d’érable représente le glucide parfait dont ont besoin les muscles d’un sportif à l’effort. Porte-parole du programme Propulsé par la nature de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ), Mélanie Olivier a donc intégré le sirop d’érable au régime de ses champions.
« On conseille la consommation de glucides lorsque l’effort est de 60 à 90 minutes et plus », a confié la nutritionniste aux délégués de la Fédération réunis pour leur assemblée générale annuelle à Rivière-du-Loup, le mercredi 31 octobre.
Elle a fait cette révélation par le biais d’une vidéo, étant justement retenue par l’entraînement de Lucian Bute à la veille de son combat de championnat des mi-lourds de la NABF contre le Russe Denis Grachev.
Directrice de la promotion et du développement à la FPAQ, Geneviève Béland confirme le nouvel engouement des sportifs pour cet aliment. Elle précise que l’amalgame entre le sirop d’érable et les besoins alimentaires des sportifs a été réalisé le printemps dernier. Reste maintenant à traduire cette association par des diètes et les résultats obtenus par les athlètes.
« Depuis juin dernier, ajoute-t-elle, un projet-pilote nous a permis de vérifier la grande tendance pour le fitness aux États-Unis. C’est vraiment là que ça se passe. »
Eau d’érable
Les consommateurs devraient retrouver de l’eau d’érable sur les tablettes de certains marchés d’alimentation le printemps prochain. Après des années d’efforts, les chercheurs sont parvenus à résoudre les difficultés sanitaires qui, jusqu’ici, en empêchaient la vente.
« Nous avons un projet-pilote de commercialisation pour la récolte du printemps prochain », révèle Geneviève Béland. Elle indique que les recherches ont permis de stabiliser l’eau d’érable pour permettre sa conservation. Sans traitement, l’eau d’érable constitue un vecteur idéal pour la croissance des bactéries. De fait, elle se contaminerait plus rapidement que le lait. Si la boire à la cabane à sucre dès sa récolte ne comporte aucun risque, sa mise en vente posait un défi de conservation.
« Si tout se passe bien, nous aurons de l’eau d’érable à vendre au printemps 2013 », espère Geneviève Bélan.