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La signification exacte du nom de plusieurs rangs se perd souvent dans la nuit des temps. Dans cette liste fournie par nos lecteurs sur Facebook, toutes les interprétations, aussi loufoques qu’amusantes, ne peuvent être vérifiées. Nous vous invitons d’ailleurs à nous soumettre vos suggestions, compléments ou corrections pour une autre publication éventuelle.
Route du Pain-de-Sucre (Katie Beaulieu) : Selon la Commission de toponymie (CDT), ce nom fait référence à une colline de Kamouraska et Saint-Pascal. Cette route croise le rang de l’Embarras; la CDT indique que ce nom est associé à l’ancien hameau de L’Embarras depuis 1749. Le mot « embarras », qui signifie une accumulation de choses empêchant la libre-circulation, fait référence à un amas de pierres et de troncs d’arbres au fond de la rivière Kamouraska permettant de la franchir à gué.
Chemin du Chômage (Alain Sirois) : Situé à Saint-Ulric de Matane, ce chemin n’est pas répertorié par la CDT. De l’avis de M. Sirois, ce nom fait référence aux travailleurs saisonniers. Le maire, Serge Gendron, confirme cette version, précisant que cette route a été construite dans les années 1950 à la faveur d’un programme gouvernemental de « travaux d’hiver » auquel pouvaient se qualifier les bénéficiaires de l’assurance-chômage. On retrouve aussi dans cette municipalité les 2e et 3e rangs de Tartigou, en lien avec la rivière du même nom.
Montée Tourlognon (Hélène Côté) : Le nom de cette montée située à Baie-Saint-Paul dans Charlevoix fait référence à l’appellation populaire de Rivière-du-Gouffre où la culture de l’oignon était florissante.
Route de la Fourche-à-Hélène (Marco Beaulieu) : Cette route située à Packington, au Témiscouata, conduit au lieu-dit du même nom. Elle a été renommée route Hélène en 2004.
Chemin de Pénétration (Marie-Pier Alarie et Yannick Beauregard) : On en recense un à Béarn et un autre à Senneterre, en Abitibi. Aucune signification reconnue.
Rang des Colons (Christine Arguin) : Situé à Dudswell, en Estrie, il aurait été nommé en hommage aux colons qui ont développé le secteur.
Route du Petit Cordon (Christine Arguin) : La signification du nom de cette route située à Saint-Romain n’a pas encore été déterminée par la CDT. On retrouve également une route de ce nom à Cap-Chat, en Gaspésie, et un chemin du Petit Cordon à Sainte-Edwidge-de-Clifton, en Estrie. La CDT indique qu’il est plausible que la voie tire son nom du fait qu’elle passe au bout d’une terre.
Chemin Vire-Crêpe (Guillaume Marceau) : Situé dans le secteur Saint-Nicolas à Lévis. La CDT indique que le coteau Vire-Crêpe longe le chemin Saint-Joseph, autrefois chemin Vire-Crêpe. Si l’origine du nom demeure incertaine, une hypothèse veut que l’état du chemin était parfois si pitoyable qu’une crêpe aurait pu s’y retourner.
Chemin des Larmes (Richard Duchesne) : Le nom de ce chemin situé à Sainte-Rita fait référence à la misère vécue dans la région, selon la CDT.
Chemin Vide-Sac (Nicole Bourdage) : À Mirabel et à Lachute. Aucune signification déterminée selon la CDT.
Chemin du Bout-du-Monde (Jean-Philippe Lessard) : Il y en a deux en Mauricie; à Saint-Paulin et à Saint-Eugène de Prémont. Nommé ainsi en référence à un lieu marquant la fin de la route sur la rive droite de la rivière du Loup, selon la CDT.
Le Colle-Poche (Jean-Noël Morin) : Surnom du rang Saint-Jean-Baptiste. Selon Berthe Boulet, une résidente de Sainte-Aurélie, en Beauce, deux hypothèses pourraient expliquer ce surnom. La première est qu’un commerçant achetait des guenilles qu’il amassait dans des poches. La seconde serait que pour rendre visite aux filles en bicyclette, les jeunesses s’apportaient des bonbons qui collaient au fond de leurs poches. Mme Boulet se souvient aussi des rangs Saint-Étraite à Saint-Philibert et Saint-Enpeine à Beauceville.