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Neuf ou usagé? Telle est la question. Pour Serge Beaulieu de la ferme Beaulieu et Frères, tout dépend de la complexité de la mécanique.
« S’il n’y a pas beaucoup de mécanique, tu peux choisir de l’usagé », croit-il. C’est pourquoi il achète la plupart de ses équipements de seconde main, comme une faneuse usagée qu’il a pu obtenir dernièrement pour une fraction du prix.
« Le tracteur, cependant, c’est rendu qu’il y a beaucoup trop d’électronique. C’est trop compliqué, alors j’achète du neuf », indique-t-il.
Sylvain Vachon, de La Kébé Ferme, n’est pas du même avis. Pour lui, un tracteur d’occasion de 1 000 ou 2 000 heures n’est pas vraiment usagé. C’est plutôt son équipement qu’il préfère acheter neuf. « Les aventures que j’ai eues avec les équipements usagés n’ont pas toujours été heureuses », raconte le mécanicien de formation. Selon lui, contrairement au tracteur, il y a peu de moyens de vérifier l’usure des pièces d’équipement et c’est pourquoi il aime mieux les acquérir de première main.
Le battage entre bonnes mains
Selon Serge Beaulieu, si la décision de réaliser une tâche à forfait dépend de plusieurs facteurs, il s’avère essentiel de garder en tête la question de la rentabilité. Par exemple, il a préféré ne pas s’acheter de moissonneuse batteuse. « Ça coûte un bras et je n’ai pas assez de terre pour que ce soit rentable. Alors on le fait faire à forfait. » Même chose pour l’épandage de son fumier, dont la machine coûte trop cher pour une seule ferme, juge-t-il.