Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Les températures d’août, souvent maussades et exemptes d’excès de chaleur, ont donné le sentiment à plusieurs que la saison des baignades était terminée, mais pas si vite, dit le météorologue Réjean Ouimet, de MétéoMedia.
Il s’attend à ce qu’on vive un épisode de chaleur avec des températures atteignant les 30 °C dans plusieurs régions du Québec, une potentielle canicule qui devait durer jusqu’au 5 septembre. « Il est possible qu’on dépasse cette date. Ce sera tout un contraste quand on sait que les derniers 30 °C cet été dans le sud du Québec ont eu lieu… le 8 juillet! C’est la date la plus hâtive en 80 ans. Le rattrapage sera donc bienvenu », renchérit-il.
Toutes les régions goûteront à cette vague de chaleur. L’Est-du-Québec, la Gaspésie et Sept-Îles, notamment, pourraient prolonger l’expérience de cette chaleur exceptionnelle.
Un contraste frappant
Réjean Ouimet change de ton pour parler de la deuxième portion du mois de septembre. « Eh bien, toute bonne chose a une fin! Notre crête qui nous avait apporté de la chaleur va se repositionner dans l’ouest du continent. Nous serons dans un régime de creux, soit un écoulement d’air du nord. Le contraste sera donc important. Après les gâteries du début du mois, on va passer à des conditions automnales, soit des températures sous les 20 °C et le retour des vêtements longs avec des gelées nocturnes en prime », prédit le météorologue. Ce dernier précise qu’habituellement, entre la mi-septembre et la fin septembre, la température subit une baisse moyenne de 3 °C, sauf que cette fois, avec les températures plus chaudes du début du mois, la baisse pourrait être de 6 °C, un choc météo pour plusieurs personnes, anticipe-t-il. « Un phénomène semblable est arrivé en 1999 », rappelle-t-il.
Concernant les précipitations, M. Ouimet prévient que les prévisions sont plus floues. Évidemment, septembre apporte traditionnellement son lot de fluctuations, mais avec la chaleur du début du mois, l’humidité élevée provenant entre autres des sols gorgés d’eau dans plusieurs régions pourrait entraîner du temps violent. « Septembre pourrait être traître », affirme-t-il.
D’autant plus qu’il s’agit du mois des ouragans et des tempêtes tropicales. « Ça en prend juste une qui vient jusqu’à nous et tu viens d’exploser ta moyenne de précipitations. »