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Les prévisions météorologiques de juillet coupent le mois en deux; soit une période de temps variable pour la première partie et du temps chaud et plus instable pour la deuxième portion, anticipe le météorologue Patrick Duplessis de MétéoMédia.
Variable
« D’ici le 10 juillet, ce sera la continuité de ce que nous avons connu à la fin juin, c’est-à-dire des températures dans les normales de saison, quelques journées plus chaudes, d’autres plus fraîches, des périodes de pluie, etc. », décrit-il. Pour incarner le tout en une image,
M. Duplessis signifie que les systèmes météo tourneront sur les différentes régions du Québec durant cette période.
Seule anomalie : l’Est du Québec pourrait être plus au sec que le reste de la province.
Instable
Près du 10 juillet, une transition vers un autre régime est prévue. « La chaleur prendra pas mal plus de place sur le Québec. Elle va dominer la fraîcheur. Il pourrait y avoir des risques de canicules à nouveau, la pluie sera moins fréquente tandis que les risques d’orage s’accroîtront », dit le météorologue. Ce dernier sépare toutefois le territoire québécois, en ce sens que les régions plus au sud, celles à l’ouest et une portion au centre connaîtront davantage d’orages, contrairement aux secteurs plus à l’est, qui devraient manquer de pluie.
Pourquoi?
« On pourrait parler d’un ring of fire; des activités orageuses qui parcourront le nord de l’Ontario, qui vont ensuite redescendre au Québec, etc. L’Est du Québec sera plus à l’extérieur de ce ring of fire et aura peut-être moins de chaleur humide aussi », schématise M. Duplessis.
À vrai dire, tout partira du Texas, ajoute-t-il, alors qu’un dôme de chaleur s’y formera et terminera sa course en Ontario et au Québec, probablement. « On a un bon signal de chaleur humide pour cette période de juillet », spécifie-t-il. Présentement, les eaux de l’Atlantique sont plus chaudes que leur normale, celle du golfe du Mexique aussi et la masse d’air chaud qui proviendra du Texas passera par les Grands Lacs, autant de sources d’humidité qui pourraient accroître le taux d’humidité dans l’air, nomme-t-il. « Ce qui pourrait en rajouter, c’est si un système tropical frappe le sud des États-Unis. Cela augmentera l’humidité dans l’air vers nous. Et si les températures sont très chaudes en Ontario, les Grands Lacs auront encore plus d’évaporation, ce qui créera plus d’humidité dans l’air. » Si une redescente d’humidité se révèle vraie, les occurrences de temps violent pourraient s’accroître, atteste M. Duplessis. Ce faisant, les orages seront localisés et inégalement répartis sur le territoire québécois.