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Le mois de décembre pourrait être près des normales de saison et même légèrement au-dessus. « On ne prévoit pas un contexte météo favorable à de grandes poussées de températures chaudes, mais on ne prévoit pas l’inverse non plus », anticipe André Monette, chef du service de météorologie chez MétéoMédia.
Il précise ainsi que le vortex polaire est de l’autre côté de l’Amérique du Nord. Si des descentes d’air froid surviennent en décembre, elles ne viendront pas de l’Arctique ou du pôle. « Ce sera moins froid », résume-t-il. Le météorologue recommande d’en profiter, puisque les mois de janvier et de février devraient être légèrement plus froids que leurs normales habituelles.
Les 10 premiers jours de décembre devraient être un peu plus frisquets que le milieu du mois, évalue M. Monette. La fin décembre, elle, s’annonce plus froide, tout dépendamment des systèmes qui se mettront en place.
De la neige et du froid pour le début 2024
André Monette ne tranche pas au couteau ses prévisions des mois de janvier et de février, mais les indices actuels le laissent croire qu’ils seront plus froids et enneigés. « Il y a beaucoup d’eau chaude [dans l’océan Pacifique]. On pense que l’Est du Canada sera plus sujet à des descentes d’air froid en janvier et en février, surtout pour les régions de la Vallée du Saint-Laurent, et les secteurs plus à l’est. L’ouest du Québec, comme l’Abitibi et une portion de l’Outaouais, devrait être légèrement au-dessus des normales. »
Malgré des prévisions un peu plus froides pour janvier et février, M. Monette tient à rassurer les gens que selon les modèles météorologiques actuels, l’hiver ne sera pas « épiquement froid ».
L’automne 2023, le plus chaud
Malgré un mois de novembre qui s’est terminé sous les normales de saison pour l’ensemble des régions, l’automne aura été l’un des plus chauds au Québec et même le plus chaud pour la région de Montréal, affirme André Monette, de MétéoMédia. « À l’aéroport de Montréal, la moyenne a été de 11,0 °C, soit un dixième plus chaud que le dernier record, de 10,9 °C, obtenu en 2011 et en 2017. Ce sont les minimums [température la plus froide, souvent la nuit] qui ont été très hauts, et les gels ont été tardifs. C’est un record pour Montréal, mais d’autres régions, sans être records, sont aussi vraiment au-dessus [de leur moyenne] pour l’automne », dépeint-il.
Spécifions que d’un point de vue météorologique, l’automne est calculé du 1er septembre au 30 novembre. Novembre aura toutefois été très différent, selon la région. Si la Montérégie, l’Estrie et la région de Montréal ont eu très peu de neige et sont à peine sous les normales pour les températures, ce n’est pas le cas des autres secteurs, comme ceux de Québec, du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de l’Abitibi et de l’Outaouais, lesquels ont enregistré des températures significativement plus froides que leurs moyennes habituelles pour novembre et, surtout, plus de neige. Beaucoup de neige, par endroits. À commencer par la région de Québec, qui a reçu 66 cm comparativement à 27 cm habituellement. Idem pour Val d’Or, qui dépassera les 60 cm, alors que sa moyenne habituelle pour novembre est de 43 cm.