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Même s’il devrait comprendre un segment de journées plus fraîches, le mois d’avril pourrait se conclure avec une moyenne de température plus élevée que la normale, s’avance André Monette, chef du service de météorologie à MétéoMédia. « On aura un départ tranquille, avec des températures saisonnières lors des premiers jours d’avril, mais par la suite, on se retrouvera avec une période de douceur, rien de record, mais des températures plus clémentes, au-dessus des normales », anticipe-t-il. Ce patron météo devrait toucher l’ensemble du Québec.
Creux de vague
Après la mi-avril, le météorologue prévoit un « creux de vague », c’est-à-dire le retour d’une période plus froide. « Ce ne sera pas nécessairement toutes les journées qui seront plus fraîches, mais la majorité sera dans les normales de saison ou sous les normales. » La fin avril devrait toutefois laisser place à un réchauffement et à un cumul des températures au-dessus des normales habituelles. Cela n’a rien de surprenant, selon M. Monette, étant donné que décembre, janvier, février et mars ont aussi été au-dessus des normales.
Côté précipitations, la douceur et les écarts de température modérés attendus en avril lui laissent croire que les systèmes météo seront moins actifs et, donc, entraîneront moins de précipitations, et ce, pour toutes les régions.
Ce contexte de douceur qui prévaut depuis quelques mois est attribuable aux températures plus chaudes que la normale dans les régions océaniques. Les masses d’eau plus chaudes de l’Atlantique et du Pacifique expliquent donc cet hiver et ce printemps plus clément. André Monette mentionne cependant que ce phénomène semble en voie de changer, puisque les données satellitaires indiquent que les températures des zones océaniques tendent à diminuer par rapport à leur moyenne historique. Nous pourrions donc nous diriger vers un phénomène La Niña pour l’automne, lequel est connu pour produire plus de précipitations.
Retour sur mars
La première moitié de mars a fait place à du temps exceptionnellement doux, un record à Montréal, à Ottawa et dans le « top 3 » pour plusieurs régions ailleurs au Québec , affirme André Monette. La deuxième portion de mars, plus froide, a été suivie d’une finale plus chaude que la normale. Le tout a conduit à l’un des mois de mars les plus chauds de l’histoire, résume le météorologue.
On penserait à un record, mais ce n’est pas le cas. « Dans le sud du Québec, le mois de mars le plus chaud date bizarrement de 1946. Ensuite, les plus doux ont été en 2010, en 1945, en 2012 et en 2024 », énumère-t-il. À Québec, le record du mois de mars le plus chaud date de 2010; celui du Bas-Saint-Laurent et du Saguenay–Lac-Saint-Jean date de 1958; et celui de l’Abitibi, de 2012.
Au chapitre des précipitations, mars a été très pauvre dans l’ouest et le sud de la province. Par contre, la Côte-Nord, la Gaspésie et même le Bas-Saint-Laurent ont fini par recevoir de volumineuses chutes de neige.