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L’été devrait être chaud et sec en raison d’un changement de régime qui passe de La Niña à El Niño, entouré d’eau chaude de l’Atlantique, résume André Monette, chef du service de météorologie chez MétéoMédia. « Un dôme de chaleur va se créer dans le centre des États-Unis et va déborder au Québec. C’est ce qui va nous garder plutôt au sec. On devrait même être contents d’avoir de la pluie cet été », anticipe-t-il. Ces prévisions de temps sec et chaud concernent les mois de juillet et d’août, mais devraient se matérialiser dès la fin de juin, soutient-il.
Prévisions de juin
Le mois de juin commencera avec une vague de chaleur. « Rien d’extrême », nuance rapidement M. Monette.
Une chaleur provenant du golfe du Mexique migrera vers le nord, en passant par les régions de climat sec des États-Unis. L’air chaud ne devrait donc pas être gorgé d’humidité. « Ce sera une chaleur plus sèche, confortable et moins encline aux orages », précise M. Monette.
Les deux semaines suivantes offriront au Québec du temps plus frais et plus instable, apportant des régimes d’averses, prédit le météorologue.
Le dernier segment du mois, attendu vers le 22 juin, devrait marquer le début du temps chaud et sec qui caractérisera l’ensemble de l’été 2024. La chaleur provenant encore du golfe du Mexique n’empruntera pas un axe direct vers le Québec, mais passera par le Midwest américain pour ensuite bifurquer vers l’Ontario et le Québec. « La chaleur va tasser des systèmes plus au nord et s’installera », explique André Monette.
La question qui demeure, selon lui, est de savoir quel niveau d’humidité recevra le Québec. C’est ce qui déterminera si le temps sera chaud et clément ou plus violent.
Retour sur mai
Le mois de mai, comme les derniers mois, a été entre 1 et 3 °C au-dessus des normales de saison. « Les anomalies les plus fortes étaient dans l’ouest et le sud de la province. Pas de record, mais Montréal, Sherbrooke et l’Abitibi ont fini dans leur top 3 des mois de mai les plus chauds », signale M. Monette. Il précise que les régions de l’Est du Québec, soit le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et la Côte-Nord, n’ont pas rencontré ce type de temps plus chaud, se collant plutôt à leur normale de saison. En matière de précipitations, le cinquième mois de l’année a été plutôt sec au nord et à l’est de Québec. Ç’a été l’inverse pour le corridor partant de l’Outaouais jusqu’à Québec, alors que ces régions ont atteint leur normale ou ont dépassé leur normale de précipitations pour un mois de mai.