Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Observant des baisses radicales de sa production laitière en période de fortes chaleurs, un producteur de Champlain, en Mauricie, André Massicotte, a dû faire plusieurs essais avant de trouver la bonne formule pour optimiser son système de ventilation.
« On remarquait, avant, que chaque vache produisait environ 3 kilos de lait de moins par jour, en période de canicule. C’est beaucoup et c’était dur à rétablir après », raconte le producteur, qui précise que la ventilation n’était pas orientée vers les vaches, de sorte que celles-ci avaient très chaud. Elles avaient tendance à manger moins et à produire moins de lait, puis mettaient du temps à retrouver leur appétit et leur vigueur par la suite.
Un tunnel de plastique à trous
Le copropriétaire de la Ferme Paul Massicotte a donc entrepris de corriger cet aspect, mais ne souhaitait pas dépenser de trop grosses sommes. Il a donc investi 10 000 $, en 2022, pour l’installation d’un système de ventilation avec tunnel de plastique, qui se voulait à la fois novateur et abordable. Le tube de 200 pieds de long, qui puisait l’air par un conduit provenant de l’extérieur de l’étable, passait au-dessus des vaches en stabulation entravée. Chaque stalle disposait d’un trou d’aération d’environ 4 pouces par lequel de l’air s’échappait pour rafraîchir l’animal qui s’y trouvait.
Sa ferme abrite 160 vaches en lactation et produit un quota de 252 kilos de mg/jour.
30 000 $ de ventilateurs
L’an dernier, le producteur a convenu qu’il n’avait pas le choix d’investir davantage pour l’ajout d’une quinzaine de ventilateurs de 24 à 36 pouces orientés vers les animaux, soit l’équivalent d’un ventilateur pour 8 à 10 vaches. Encore une fois, ses résultats se sont améliorés, mais pas suffisamment à son goût.
D’autres ventilateurs ont été installés, cette année, de sorte qu’il y en a désormais un pour 4 à 5 vaches. Le producteur, dont les animaux traversent leur première canicule de l’été cette semaine, espère que ce sera suffisant pour éviter les baisses de production.
« J’ai acheté environ 30 fans à 1 000 $. Donc ç’a coûté à peu près 30 000 $. Je voulais essayer une méthode pour sauver des coûts, mais j’aurais peut-être dû opter pour les ventilateurs en partant, finalement », reconnaît-il. Son système de ventilation tunnel, en revanche, n’est pas perdu. Il a été modifié de sorte qu’il propulse de l’air de l’extérieur sur l’ensemble du troupeau qui s’ajoute à celui des ventilateurs.