Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Dans l’optique d’améliorer ses rendements et de diminuer ses coûts de main-d’œuvre, Denys Van Winden s’est procuré une récolteuse d’ail. Il travaille également à la mécanisation du lavage et du triage de ses récoltes.
La machine, fabriquée par l’entreprise française Erme, récolte un rang à la fois. « Son fonctionnement est assez simple, explique le producteur maraîcher. Un socle dans la terre va se loger sous les racines et soulève le plant. » Par la suite, l’ail est transporté jusqu’à l’accumulateur par une courroie. C’est à cet endroit que les plants sont ficelés ensemble grâce à un noueur.
« On peut ajuster le nombre de plants que la machine va ficeler, affirme M. Van Winden. Habituellement, elle fait des paquets d’une vingtaine de plants. » Les amas d’ail se retrouvent ensuite sur une seconde courroie où ils sont pris par des travailleurs qui les déposent debout dans les champs. Puis, l’ail sèche pendant plusieurs jours avant son emballage. « Il faut que les paquets soient assez gros pour qu’ils tiennent debout, sinon le feuillage pourrit au sol, note le producteur d’ail. Il ne faut toutefois pas qu’ils soient trop gros sinon les plants ne sèchent pas bien. »
Nettoyer et trier mécaniquement
Une fois sec, l’ail est coupé, nettoyé, trié et emballé dans l’entrepôt de la ferme Production horticole Van Winden. Afin d’accélérer le processus, le propriétaire a fait l’acquisition, cette année, d’une machine qui brosse les plants et qui les sépare selon leur grosseur.
« On dépose l’ail sur les brosses, mentionne M. Van Winden. Elles tournent sur elles-mêmes et nettoient les têtes. Les plants se poussent l’un sur l’autre et se dirigent vers la station de calibrage. » Cette opération permet de retirer tous les résidus de terre et de rendre l’ail attrayant pour le consommateur.
Une fois le parcours des plants terminé sur les brosses, ils tombent dans un grand cylindre. Des trous de trois calibres différents sont percés dans celui-ci. En tournant sur lui-même, le cylindre fait d’abord chuter les plants d’ail de petite taille dans un bac. Ceux de moyenne taille poursuivent leur chemin et basculent dans des orifices plus grands, au milieu du cylindre. Enfin, les grosses têtes d’ail tombent au bout, à l’endroit où se trouvent les ouvertures les plus larges.
« Nous devons emballer l’ail selon le poids, mentionne Denys Van Winden. C’est donc beaucoup plus rapide lorsque les plants sont déjà triés par leur grosseur. » La prochaine étape pour le producteur consiste à mécaniser la coupe du feuillage de l’ail. « À date, on fait ça tout à la main avec un couteau et c’est très long », conclut-il.