Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Un professeur d’université peut, tous les sept ans, faire une proposition de recherche à son établissement et partir à l’étranger si la demande est acceptée.
Depuis le 22 août, l’ancien directeur du Département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation de l’Université Laval, Maurice Doyon, est professeur invité au Département d’économie de l’Université de Victoria, où il travaille, avec deux collaborateurs et amis de longue date, à déterminer les critères adéquats pour évaluer la production de gaz à effet de serre (GES) des aliments.
« Avant, on achetait pour se nourrir. Aujourd’hui, quand on achète un bien alimentaire, c’est presque rendu un acte social avec le bien-être animal, l’équité envers les travailleurs, l’impact environnemental et la nutrition. Il y a même un niveau de statut social associé à des achats alimentaires, mais des fois, on ne sait pas trop comment mesurer certains de ces attributs et les rendre facilement disponibles pour le consommateur », dit-il. Par exemple, la production d’une laitue émet moins de GES que celle d’un steak, mais le consommateur ne pourrait « vivre longtemps » en ne se nourrissant que de laitue. « On se dirige vers le prix. On se dit que c’est probablement un bon indicateur, parce que le steak coûte plus cher qu’une laitue donc [cause] probablement plus de GES. On est en train de tester ce genre de [critères] et après, on risque de le tester avec des gens en laboratoire », explique Maurice Doyon. Le projet de recherche se poursuivra à distance quand le professeur partira de Victoria.
Après les Fêtes, ce dernier prendra la direction de l’Espagne. Il espère apprendre suffisamment la langue pour participer à des projets de recherche avec des collègues des Caraïbes ou d’Amérique du Sud dans les prochaines années.