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Olymel peine à garder les employés de son usine de Vallée-Jonction, qui fermera ses portes le 22 décembre prochain.
La poursuite des activités d’abattage et de transformation des porcs jusqu’à cette date est pourtant essentielle pour assurer l’écoulement des animaux qui continuent d’affluer vers l’abattoir puisque les Éleveurs de porcs du Québec n’ont pas encore amorcé leur processus de décroissance de la production dans les fermes.
Or, depuis l’annonce de la fermeture de l’usine de Vallée-Jonction, le 14 avril, un peu plus de 160 employés ont annoncé leur départ, indique Olymel dans un communiqué. Voilà qui complique le maintien des activités d’abattage et de transformation jusqu’à la date entendue.
Abolition du quart de soir et primes de rétention
Pour remédier à la situation, Olymel a mis en place différentes mesures, dont un programme de primes, calculées en nombre de semaines et selon l’ancienneté de chaque employé, pour inciter ces derniers à rester en poste jusqu’à la fermeture.
Également, le quart de production de soir, qui regroupe 260 employés, et qui devait cesser ses activités à la mi-septembre, sera aboli plus tôt, soit à partir du 22 juillet. Les employés qui travaillaient à ce quart seront réaffectés de jour pour combler les départs. Les Éleveurs de porcs du Québec, dans une communication à ses membres, assurent de leur côté travailler « en étroite collaboration avec Olymel pour s’assurer du bon déroulement quant aux prévisions de livraisons des prochains mois, en respect de l’entente négociée ».