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Le Canada et le Mexique se sont entendus pour faciliter l’arrivée des travailleurs étrangers temporaires agricoles, dans un contexte où tous les citoyens mexicains doivent avoir un visa pour entrer au pays, depuis le 29 février. Ces dernières semaines, des lourdeurs administratives générées par la nouvelle exigence d’Ottawa avaient rendu des maraîchers craintifs à l’idée de ne pas pouvoir accueillir toute leur main-d’œuvre à temps pour la prochaine saison.
« La procédure pour mettre l’étampe dans le passeport [qui fait office de visa] sera facilitée pour les travailleurs. On s’attend à ce que tout rentre dans l’ordre », explique le directeur général de la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME), Fernando Borja, qui suit le dossier de près. La majorité des travailleurs étrangers agricoles qui viennent au Québec transigent avec son organisme.
Selon M. Borja, les travailleurs qui étaient toujours au Mexique ces dernières semaines devaient envoyer leur passeport à l’ambassade canadienne là-bas. Une fois le passeport décoré d’une étampe en guise de visa, le document était renvoyé aux travailleurs par messagerie, ce qui pouvait prendre plusieurs semaines.
Dorénavant, si tout se déroule comme prévu, des représentants du ministère du Travail mexicain se rendront directement à l’ambassade avec les passeports des travailleurs, deux jours avant leur vol, pour y faire apposer une étampe. Dans les heures qui suivent, ils repartiront avec les documents puis les remettront aux travailleurs la journée de leur vol.